9 Août 2013
Je me suis réveillé en pleine nuit après un nouveau rêve de toi, il avait l'air tellement réel que je l'ai cru et puis j'ai réalisé que j'etais de ton côté du lit... Instinctivement, j'ai cherché à retrouver l'odeur de ton parfum dans les draps mais il n'y avait plus rien, juste le vide de ton absence et le silence glacial de cette chaude nuit d'été.
Je ne cesse de rêver de toi tu sais, nuit après nuit, et ça me fait mal parce que ce n'est qu'imaginaire et les retours à la réalité sont chaque fois plus difficiles. Je vois défiler tout ce que l'on aurait pu être, tout ce que l'on aurait pu partager si tu nous avais donné une chance et j'ai peur de passer à côté de quelque chose de vraiment merveilleux. Ces images tournent en boucle comme une chanson qui se répèterait sans fin parce que je garde ce sentiment de gâchis et d'inachevé.
J'ai des souvenirs dans toutes les pièces, dans tous les lieux que l'on a parcouru à deux, dans les endroits que j'apprécie, ces lieux que j'aurais voulu te faire découvrir et que je me suis inventé avec toi. Seulement tu as disparu comme ça sans un mot, sans une explication, sans rien, juste comme ça, comme un dessin qu'on efface. Et moi, comment je suis censé faire pour t'effacer ? Comment je fais pour avancer dans ce couloir sans lumière qui me ramène à toutes mes peurs que tu avais si bien su enfermer ?
Je sais, ça n'a pas duré longtemps nous deux, c'est le moins que l'on puisse dire ; et d'ailleurs il y avait toujours un "lui" entre nous comme il y avait un "moi" entre vous ; un "moi" pas assez fort pour te faire ouvrir les yeux sur la situation. Seulement tu as mis tellement de morceaux de toi en moi, que je ne me sens plus complet désormais…